De quoi s'agit-il ? L’informatique doit pouvoir faire face à tous les aléas (pannes, pics d'utilisation, plan de reprise d'activité, etc.). Pour y parvenir, il est nécessaire de disposer de ressources disponibles en complément de celles utilisées "en temps normal". Les enjeux de disponibilité poussent ainsi à créer des architectures redondantes à tous les niveaux et à les tenir toujours disponibles en cas de panne pour minimiser les indisponibilités et les temps de reprise.
Quels enjeux ? Les coûts et impacts écologiques peuvent être au final disproportionnés par rapport aux enjeux. La juste performance, c'est la prise en compte de cet impact, afin d'optimiser les ressources dédiées à la résilience. De manière plus générale, l'enjeu est aussi, sans perdre de vue le caractère de plus en plus critique de beaucoup d'applications informatiques, de considérer l'éco-efficience comme un des paramètres à considérer dans les choix des solutions de résilience.
Cette règle incite à se poser des questions clés telles que, par exemple :
La définition des taux de disponibilité, des plans de reprise d'activité, ou des seuils maximum de capacité disponible, s'effectue en règle générale en amont d'un projet d'hébergement, au sein d'un engagement contractuel défini conjointement entre le fournisseur du service et son client. Greenethiquette engage ces deux parties à prendre en compte la dimension énergétique et le reporting de la performance énergétique dès la spécification de ce contrat de service (ou Service Level Agreement).
La culture du « always on » vise parfois à associer à un service hébergé un taux de disponibilité maximum. Ce taux de disponibilité doit être confronté à son impact carbone, de manière à éviter la surconsommation d’énergie quand elle ne s’impose pas (ex : des architectures redondantes toujours disponibles ont un impact carbone significatif).